Douce misère

 

 

Qui es tu pour t’accaparer de moi tous les jours de ma vie ?

Qui es tu pour me dévorer l’esprit ?

Pourtant jeune je rêvais autre vie que celle là.

Je rêvais d’avoir une grande maison, un garde mangé bien garni, de voyages au lointain.

Mais toi la vie qui décide de mon sort m’a donné une grande misère.

Et je t’en remercie, car s’il se produit un fait nouveau, je sais l’apprécier.

Mes amis sont vrais car je n’ai rien à cacher.

Les richesses que j’amasse sont des souvenirs heureux.

J’ai appris à construire, à aimer, à donner, car malgré ma misère, il en existe

De plus malheureux à qui il faut tendre la main, pour faire taire leurs cris, et apporter un peut de lumière.

Et c’est dans cette misère que je suis heureux.

 

Claude Gignac

 

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